Pour celles et ceux que l’exercice intéresse, il est possible de relire la déclaration de politique générale de Madame la Première Ministre en cliquant sur ce lien,

Il est même possible de la comparer à celle des ses prédécesseurs.

Elle ne comporte pas le détail de toutes les mesures qui seront proposées au Parlement, mais invite chacune et chacun d’entre nous à prendre rendez-vous avec son/sa futur/e député/e pour parler des mesures qui seront prochainement abordées à propos du pouvoir d’achat.

Car c’est aussi ainsi que fonctionne la démocratie :

  • On vote….ou pas,
  • On saisit son représentant…ou pas,

On peut ainsi s’exprimer et espérer être entendu…ou pas.

La loi à venir entend contribuer à « augmenter les revenus du travail » et à « mieux partager la valeur crée par les entreprises ».

On envisage ainsi :

  • le triplement du plafond de la prime de pouvoir d’achat,
  • la baisse des charges des indépendants.

On suggère que l’on va inciter, mais pas contraindre, les entreprises qui réalisent des marges et  « qui le peuvent financièrement » à augmenter les salaires ou attribuer des primes.

C’est encore un peut abstrait. Mais on peut d’emblée redouter que les mesures soient incitatives et non pas contraignantes.  

....tout comme les augmentations de salaire accordées au terme des négociations au sein des entreprises...et ne parlons pas des contreparties au télétravail.

Il est prévu des mesures spécifiques pour les personnes qui « utilisent beaucoup leur voiture dans le cadre de leur travail ». Mais le seul détail connu est qu’elles seront fixées "sous conditions de ressources ».

On envisage aussi une indemnité supplémentaire pour les « gros rouleurs ».

 

Il est normal de ne pas entrer d’emblée dans le détail de toutes les mesures envisagées au stade de la déclaration de politique générale.

Ainsi, on comprend des formules telles qu’ « améliorer les conditions de travail » « questionner leur mode de management » « œuvrer à l’attractivité de leurs métiers ».

Mais on s’inquiète quand on lit à plusieurs reprises « concertation ».

Car la technique a laissé des traces depuis les ordonnances « macron-pennicaud ».

Concerter…ce n’est pas débattre,

Concerter…ce n’est pas négocier,

 

Nous invitons donc à la prudence.

 

Et nous incitons à aller au devant des mesures à venir en mettant en exergue la réalité de l’état de santé de l’entreprise,

Car si les salariées et salariés souhaitent solliciter le partage des richesses, ils/elles doivent prioritairement contribuer à révéler la réalité de celles-ci.

Ecsel et Ecsel Audit sont à votre disposition pour vous y aider.